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Exposition collective “ Les yeux grands fermés ” – La mort et les rites funéraires dans le monde.

25 octobre de 19 h 00 min à 3 novembre de 19 h 30 min

| Prix Soutien
++ EPITAPHE ++
 » C’est avec une très grande tristesse que nous vous invitons à l’ exposition  » Les yeux grands fermés  » aux Ateliers de Bitche qui réunira une quinzaine d’artistes.
Artistes photographes, dessinateurs, performeurs, peintres, sculpteurs qui resteront à jamais dans nos cœurs.
Vous n’êtes pas seuls à vouloir découvrir cette exposition, nous sommes à vos côtés pour vous épauler dans ce moment difficile.
Une cérémonie aura lieu le Vendredi 25 octobre pour les pleurer.
Recevez nos pensées les plus chaleureuses. »
Projet porté par Sauvagerie Prod. et Animal Social Édition Sérigraphie.
Dans le cadre de Décryptage Mort et rites funéraires
dans le Monde proposé par l’Espace Cosmopolis
du 9 septembre au dimanche 3 novembre 2024
Passage Graslin, 18 rue Scribe à Nantes \\
\\\/// Liste des exposant.tes ::
– D-Drone /visuel
– Jenny Pickett / Julien OTTAVI /installation sonore
– MANDRE / visuel
– Jule FAYE /visuel
– Guy SEIKA /visuel
Mor.Gr /visuel
– Juliette IMBERT /sculpture
– Emilie BARTEAU /perf. et visuel
– Alexis GREGOIRE /visuel
– OVNI DELAVILLE /perf. et visuel
– Jacques LAROCHE /perf. et visuel
– BLACKSAD /visuel
– Elisa SOUCHE /visuel
– MISCELLANEOUS /installation et visuel
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••••• PRESENTATION DES ARTISTES :::::
++ Guy Seika / EKA FAUNE ++
La peinture sur toile ou papier artisanal, le dessin à l’encre, les techniques mixtes sur supports récupérés et détournés, l’écriture (Sept chemins sauvages, Minuit est la vraie lumière) et la musique (le groupe Eka Faune sur le label Akuphone), sont autant de moyens utilisés par Guyseika pour re-visiter les cultures premières et d’Asie et en approfondir sa compréhension. Il les confronte à notre cadre culturel afin d’interroger nos cosmogonies et s’écarter d’un récit eurocentré. A l’instar de Descola ou Nastassja Martin, il lui tient à cœur de proposer de nouvelles ontologies. C’est sous la forme de publications ou d’expositions mêlant les arts visuels, les lectures et les performances musicales, qu’il tente de réunir ces différents modes d’expression (à travers l’association Sauvagerie Production).
En Inde et dans l’Himalaya, il existait une pratique tantrique consistant en un rapport sexuel sur un site de crémation ou dans un cimetière. Là, sur les bords de la rivière, dans les lueurs des brasiers, corbeaux et chiens errants se disputent les restes des corps calcinés. Certains sâdhus tantriques (aghori) doivent passer douze années sur ces sites à se nourrir des restes d’offrandes, se vêtir des linceuls délaissés par les familles endeuillées, boire et manger dans un crâne humain, pratiquer tout ce qui peut briser les conventions et tabous de la société brahmanique indienne régie par ses notions de pur et d’impur. S’ils ne sombrent pas dans la démence, ils y développeront leurs pouvoirs magiques et leur compréhension de la réalité.
L’acte sexuel dans cet environnement suintant la détresse et la mort est sensé faire émerger l’unité embrassant les dualités, Shiva et Kali, homme et femme, vie et mort, création et destruction étant inséparables, comme un océan, un flux en perpétuelles mutations.
Les icônes psychédéliques de cette série invoque l’univers du tantrisme tibétain et hindou, mais aussi de l’animisme cher aux cultures premières, pour nous intéroger sur la grande question de la vie et de la mort et sur notre place dans l’univers.
https://www.facebook.com/Guyseikaart
++ D-Drone ++
 » L’héritage intervient après la mort, comme un fardeau ou un présent.
Toujours dans l’optique de représenter les mythologies contemporaines ainsi que la mythologie perpétuelle qu’est la mort, D-drone AKA Les Os et La Peau met en scène cette présence commune à toutes les civilisations, toutes les cultures, de l’obscurantisme le plus profond à la science la plus éclairé, des pratiques humaines les plus coupables à la nature la plus innocente.
Que l’on soit d’accord ou pas, la mort, on y va les yeux grands fermés. « 
https://linktr.ee/lesosetlapeau
++ Jacques LAROCHE ++
Dessins cruels des jours sombres
1/ à chaque histoire sa chute: Vivre sa vie
2/ le mot du président: A chaque jour sa peine
3/ le Père Noël: Aux victimes du Père Noël, tueur en série
LA MORT
Tous les moyens sont bons pour apprivoiser cette fin de la vie inéluctable. Humour noir, vie dans l’au-delà, recherche de l’éternité, cryogénisation, transhumanisme, rituels sociaux et… la musique.
Mais finalement le problème n’est pas la mort c’est la vie, isn’t it ?
De Memento mori à Let’s dance…
https://lachutedesanges.com/
++ MANDRE / Marjorie ANDRE ++
La mort a toujours été très présente dans ma famille, depuis que je suis petite. Tontons malades ravagés par le tabac, grand-père mort de la silicose que je n’ai jamais connu, Mamie qui a fui la seconde guerre mondiale…et récemment la mort de mon père, une épreuve marquante.
Père que je n’ avais pas vu depuis très longtemps, et je me rend compte de son absence devant son cercueil.
Cercueil que j’ai serré dans les bras à la place de serrer son corps, il n’ aura pas connu ma fille Léa, sa dernière petite fille, qui avait 5 mois à ce moment là.
Faire l’expérience de la perte d’ un parent proche est dur , et nous fait vivre l’absence, elle devient tangible, t’envahit et bien sûr la tristesse te prend.
Cérémonie, papiers administratifs, héritage, pompe funéraire, choix du cercueil, factures, … la mort a un prix.
La mort se vit, les vivants autour doivent s’en occuper, doivent négocier avec elle.
La mort fait parti de notre Vie, tout simplement, indéfectiblement.
++ Mor.Gr ++
Artiste trans-agenre pluridisciplinaire travaille entre le constat sociétal, la mémoire individuelle et collective, l’invitation à l’échange, la prise de risque…
/ Stand micro-éditions /
Atelier Micro-édition pour l’exposition.
… À l’aube de la vie
La mort rode déjà
Persiste inlassablement
Prenant tout sur son passage
Hormis les sinistres
Pourtant si morbides
Mais tout s’esquive
Et s’esquisse
Même cette effrontée sordide
Qui sera me cajoler à temps …
++ MISCELLANEOUS
Photos triturées & détails fantômes.
Ceci n’est pas de l’art, juste la légèreté ravagée d’une galerie de clichés et du lointain souvenir de tribulations en famille un dimanche de novembre au cimetière. observer les Rituels des autres, ceux qui croient, ceux qui sont sûrs. mystère à percer, enquête à mener, plus tard…
Il n’en reste plus beaucoup de ces petits souvenirs, Alors on triture, on bidouille et on encadre ces détails fantômes.
++ Alexis GREGOIRE ++
Vous, êtres vivants qui lisez ceci, êtes invités à l’introspection face à votre funeste destin.
votre rapport à la mort en dit long sur votre rapport à la vie, car être vivant, c’est être mourant.
A travers cette sélection d’œuvres abstraites, Alexis Grégoire vous propose un voyage introspectif.
L’artiste joue avec la symétrie qu’il utilise comme un outil, parfois pour inviter le regard à se déplacer vers le centre, d’autres fois pour simplement évoquer un reflet. Les textures, les formes et les couleurs évoquent la mort de bien des manières, mais ici, rien n’est explicite, les éléments se répondent, et dans les détails il est facile d’y voir des choses…
Ce que vous avez vu, le sens que vous avez donné à ces œuvres est pour vous un miroir, un reflet de votre corps mental, un reflet de votre rapport au monde, votre rapport à la vie, à la mort…
++ Juliette Imbert ++
Née en 1986 en Normandie, Juliette Imbert est une artiste autodidacte . Un parcours atypique pour une personnalité couteau suisse. Après s’être imprégnée d’histoire de l’art & philosophie sur les bancs de l’université, vécu en Inde, décroché un diplôme de mode , aiguisé ses aiguilles à tricoter comme assistante styliste chez Jean Paul Gaultier. Elle s’arrête un temps dans l’univers de la photographie en tant que set designer. Elle crée à côté un projet où s’entremêlent le tricot et la céramique : JULIET IMBERT STUDIO.
Animée par l’envie de décortiquer les histoires pour les réécrire via la matière sous un œil engagé . J’utilise les médiums du fil et de la terre pour inventer des créatures chimériques et cathartiques.
Kâlilingua, inspirée de Kâli . Déesse hindoue de la mort, du temps et de l’apocalypse. Elle est souvent associée à la sexualité et à la violence, mais elle est également considérée comme une figure maternelle forte et un symbole de l’amour maternel. C’est une œuvre végétale tricotée main. Fil de raphia , de coton , de riz … La cagoule en guise de cervelle et d’oreilles se retrouve assemblée avec des amadouviers , champignons allume feu. en clin d’œil au feu purificateur des bûchers funéraires.
Juliet.Imbert.Studio
++ Jenny Pickett et Julien OTTAVi ++
Elle et il réalise des œuvres collectives, à la fois dans la musique contemporaine, les arts visuels, numériques et sonores. Elle crée des installations in situ ainsi que des sculptures sonores et des performances à partir d’enregistrements qu’elle réalise sur place pour inviter à reconsidérer les impressions que nous avons de notre environnement. Développe une approche artistique singulière utilisant la vidéo interactive, sonore, l’installation et la sculpture, à partir d’outils open source, ainsi que du code et de l’électronique DIY (« do it yourself ») en combinaison avec des objets trouvés et autres bricolages
Sound Installation (wigs, cybals, motors & pietzos)
Radotage is a sound installation revealing an obsession of being looped in on oneself, as is the case with all these endlessly turning wigs, brushing the surfaces of cymbals and creating a space for listening, both to the minimalist sound and visually repetitions leading us towards areas disquieting strangeness.
Radotage is a haunted work that reflects on the question of age, memorial narrative and rooting. The composition based on repetition and live sampling without effect which increases in its disturbance and difference.
https://apo33.org/pow/doku.php?id=bio
++ ELISA SOUCHE ++
Elle travaille le rapport au corps dans le religieux et le mortuaire à travers ces photographies.
++ OVNI DELAVILLE ++
MOURIR ET RENAITRE (performance) de Ovni Delaville
« Après le chaos puis l’épreuve du vide, dans le silence et l’espace, la vie doucement reprend son
chemin… »
Réconfortée par la religion catholique enfant, Ovni Delaville s’est intéressé.e ensuite aux religions
polythéistes, animistes, ainsi qu’aux pratiques ésotériques et enfin à différentes approches de la vie
spirituelle. Les contes, la mythologie, la psychanalyse, les croyances du folklore et la culture populaire
l’influencent également. A la croisée des mondes, Ovni Delaville explore le bizarre, le marginal, l’Eros et
le Thanatos,le cycle et la métamorphose.
www.ovnidelaville.com
TOTEM (Art graphique/Photo) de Ovni Delaville
Le serpent n’a pas de paupières. Il ne ferme jamais les yeux. Est il immortel ?
Tantôt divinité protectrice associée à la renaissance et à la sagesse par les uns, tantôt symbole de mort ou
du Mal pour les autres, les serpents sont des êtres magiques, craints et vénérés à la fois. Messager des
dieux et médiateur entre le monde des morts et des vivants, il symbolise la connaissance, l’origine du
Monde, la fertilité, le cycle de vie, la renaissance et la création eternelle (Ouroboros).
Réconfortée par la religion catholique enfant, Ovni Delaville s’est intéressé.e ensuite aux religions
polythéistes, animistes, ainsi qu’aux pratiques ésotériques et enfin à différentes approches de la vie
spirituelle. Les contes, la mythologie, la psychanalyse, les croyances du folklore et la culture populaire
l’influencent également. A la croisée des mondes, Ovni Delaville explore le bizarre, le marginal, l’Eros et
le Thanatos,le cycle et la métamorphose.
www.ovnidelaville.com
++ Jule FAYE ++
« Elles disent qu’elles sont les humaines de leurs chiennes et les vivantes de leurs mortes. »
« Elles se souviennent avoir deviné ou décidé sans trop savoir comment que les traditions sont une forme cruciale de spéculation et que la science-fiction est une puissance d’archive indispensable. »
Autour des mots de Léa Rivière se forment des gouttes de condensation un peu dans la tête, dans la gorge, un peu dans les poumons derrière les seins dont il n’est pas question. On dit que les traditions se perdent mais souvent elles circulent, elles se réinventent chaque fois qu’on les convoque, comme la mémoire ou les rêves qu’on aurait faits à plusieurs. On se regarde et on trouve qu’on a une tête de linceul aujourd’hui. La cire de nos bougies mortuaires a recouvert le monde qu’on a gratté par endroits, ça fait des petites fenêtres colorées dans un paysage figé.
https://www.facebook.com/juliochorizo2000/?locale=fr_FR
++ BLACKSAD ++
PROJET FEU 2PAC
L’adjectif feu signifie « qui est mort depuis peu de temps ». Il est employé afin d’indiquer qu’une personne est décédée à une époque suffisamment récente pour qu’il ait été théoriquement possible de la rencontrer.
Je souhaite rendre hommage à une figure majeure du hiphop, un mouvement que je chéris et qui m’accompagne au quotidien depuis plus de 25 ans, en détournant le mot « feu » définit comme plus haut.
Par détournement de l’expression « feu » et en faisant référence aux rites funéraires qui utilisent la crémation, J’ai la volonté d’utiliser la brûlure sur bois (matière organique devenue inerte) comme moyen de création.
2Pac est pour moi un artiste de premier plan, une « légende » du hiphop. En reproduisant son image par brûlure, je veux évoquer la puissance de sa musique, la force de ses textes, l’intensité et la brièveté de sa vie, les aspects sulfureux de sa personnalité à la fin de sa carrière et la violence de sa mort prématurée, intervenue par arme à feu suite à un « drive by » en septembre 1996.
BLACKSAD
Né en 1982 à Lomé (Togo), Blacksad vit et travaille à Nantes (France).
Son univers graphique se situe à la croisée des chemins entre la street culture, le manga, le symbolisme et les arts premiers.
Sa créativité est mue par sa grande curiosité et l’envie de mieux comprendre le monde, d’en décrypter les secrets. Il conçoit l’art comme un trait d’union entre les personnes, capable de transcender les différences culturelles et les a prioris.
++ EMILIE BARTEAU ++
La mort, comme syndrome intrinsèque de la vie
En-deça des croyances en une vie post-mortem qu’une âme incarnée sur terre soit comprise comme immortelle, en attente d’une renaissance ou définitivement morte et enterrée dès que le corps a donné son dernier souffle, je suis fascinée par la qualité des soins apportées et la valorisation de l’image du défunt quelle que soit la manière dont sera traité le corps durant sa sépulture : embaumé, enseveli, mis en bière, brûlé, momifié … Toujours le corps est tenu en respect, et reflète celui qui lui est accordé de son vivant (l’inverse est vrai : un corps abandonné est un corps méprisé et un corps respecté a droit à sa dignité). Préparé, nettoyé, maquillé, embelli, paré de ses plus beaux atours, parfois même avec ses objets personnels ( traditionnellement, de quoi se nourrir, boire et même son jouet ou peluche préférée), pleuré, choyé, sa communauté a le devoir de lui exprimer ses meilleurs sentiments, par des offrandes, des prières, du réconfort . Même après crémation, on reconfigure la forme humaine en replaçant avec respect ses os ; on ligote les momies pour que la forme ne s’effondre, on bande le corps éviscéré en le remplissant de matières imputrescibles au préalable . Il doit être présentable aux vivants comme au nouveau monde qui l’accueille, immatériel , pourtant. Les codes des vivants sont projetés et semblent légiférer dans l’au-delà . Effet miroir troublant , car si l’on voile les miroirs durant les funérailles, c’est pour que le mort ne voit pas son image ; lui qui, pourtant, vient de perdre tout repère sensible pourrait éprouver peur, colère, ressentiment, tristesse, nostalgie, mélancolie… Paradoxalement, on le voue à une forme d’éternité, en le passant du statut de défunt à ancêtre protecteur. Pourtant, il est enjoint à ne revenir que sous certaines conditions de rappels, pour répandre sa bienveillance et ses conseils et, en même temps , un mort qui s’en vient doit , pour un bien être réciproque, s’en retourner .
Pourquoi alors, tant de zèle à préserver l’image des dépouilles ?
PERFORMANCE DANSE THEATRE BUTO – Pas-Sages 2
(Vernissage , vendredi 25 , à 19h. Passage vers 20h30 )
A l’approche de la perte d’un proche, on nous intime de faire le deuil . On en décrit même les étapes , avant de se reconstruire : choc, déni, colère, tristesse, résignation , acceptation . Cette tendance s’amenuise et on lui préfère désormais le sage conseil d’« apprendre à vivre avec » ( entendu, « sans » ).
Des scientifiques britanniques se sont intéressés à la continuité de la conscience après la mort clinique, en étudiant 2060 patients revenus d’un arrêt cardiaque ; 40 % des patients ont décrit une « sensations de conscience »
Et si, en miroir, en ce court laps de temps de dissociation de la conscience et du corps qui s’éteint , c’était le mort qui avait besoin de faire son deuil afin de partir en toute sérénité , et définitivement ?
Avec ma gratitude envers Arthur Narçy pour quelques extraits de ses compositions (1er jets), utilisés pour la bande son .
2nde performance sous forme improvisée, sur le set de Guy Seika, alias Eka Faune .
PEINTURES
L’évocation d’un monde des morts convoque d’une part le monde des ombres, comme zone de passage vers une ultime lumière infinie, et , d’autre part et a contrario, le monde des vivants comme l’espace des couleurs et des formes dans leur multiplicité .
En prolongation de mon travail protéiforme sur l’exil, où les morts, sans sépultures, sombrent dans l’anonymat ( trait d’ ironie envers les « Sans titre » dans l’art ) , se déploient des foules de silhouettes, individualités absorbées dans l’impermanence et l’influence des énergies de leur environnement .
Telles des ombres, elles surgissent et disparaissent à la mesure de l’instant qui trépasse . Le contour blanc marque un arrêt sur image, inéluctable étape de tout vivant ; il rappelle le marquage des scènes de crime. Ne sommes nous jamais que des morts en sursis ?
Derrière ces silhouettes, subsiste un espace entre ombre et lumière, entre chien et loup, qui laisse place à des ombres mouvantes, fantômes affamés à la recherche de corps dont se nourrir .
INSTALLATIONS
L’installation « Reliance » s’inspire d’ un rituel bouddhiste .Le jour dédié , les moines installent une trame de fils blancs qui se terminent en bobines : à un bout du fil, siège Bouddha qui représente, par son émanation, le caractère sanctifié du défunt ; à l’autre, siège celui qui souhaite entrer en communication avec lui.
L’installation de fardos et masques funéraires « Fardeaux pour l’éternité » fait référence aux momies du Pérou , des Chachapoyas et du Paracas, emmaillotées dans des centaines de mètres de tissus et gazes de coton , dont certaines furent perchées à des altitudes quasi inaccessibles , veillant sur la communauté. Son corolaire, « Le bonheur des uns fait le malheur des autres » questionne ce rapport à la communauté : sous le règne inca, de jeunes enfants furent sacrifiés, avec infini respect, ligotés et drogués durant des semaines jusqu’à l’endormissement irréversible, offrandes censés apaiser ou gratifier les divinités .
Ma curiosité envers les momifications naturelles par les éléments ( dessication par le sable, les vents, le sel…) m’a amené au désert du Taklamakan , dans le Xinjiang, actuelle région ouïghoure : « Poupées du Tarim » . Les découvertes récentes indiquent l’ADN des anciens nord eurasiens, aux traits bien peu asiatiques , nez fins, cheveux clairs voire roux, disparus dès la fin du Pléistocène (-10000 av JC). Les momies extrêmement bien conservées datant de 2 siècles avant J.-C semblent des poupées précieuses, endormies à tout jamais, dans des pirogues de bois, enduites d’un baume blanc de lait et de plantes, entourées de hauts troncs de bois rouges à l’époque, qui donne l’aspect d’un univers en soi à la zone de sépulture, désormais totalement désertique , comme les portes d’un autre monde .
Que la mort soit passage vers un ailleurs ou une extinction définitive de tous sentiments, sensations, perceptions qui sont le propre des vivants, elle rappelle à ceux ci combien chaleureuse, tonique et festive est la vie dans tout son éclat : les mexicains la combinent avec des couleurs explosives comme un jaillissement des énergies multiples que représente le vivant : « Hasta la vista ! »
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•• Programme complet : ateliersdebitche.org / fb Animal Social
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• Exposition qui sera ouverte du Vendredi 25 octobre au dimanche 3 novembre 2024 •
de 14h30 à 19H30 tous les jours
aux Ateliers de Bitche
3 rue de Bitche
44000 NANTES
Contact marjorie 0623926205 / mandremarjorie@gmail.com
• Programmation de la Soirée de Vernissage du 25/10/2024
// 19H-23H30 \\
Entrée prix soutien, avec
Début 20H15 env., dans l’ordre :
– OVNI DELAVILLE :  » Mourir et renaître  »(performance)-20min
– Emilie BARTEAU / Performance/danse théâtre buto-20min
– Jacques LAROCHE (NEED!) Live noir et sombre / musique expé.
35min
– set de EKA FAUNE – psyché trans mortel. – 40min.
– stand de micro-éditions et fanzines proposé par Mor.Gr / artistico-anticapitaliste
•+• Bar/Grignotage à prix doux – Punch de la mort offert.
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Atelier enfants (environ 1h)
Assemblage de petits objets « ZOMBIES ! » avec Marlène Hélois aka Ovni Delaville
>>Renacci Lamuerte, docteure en zombification a besoin de ton aide pour créer une armée de
zombies et conquérir le monde ! <<
Le dimanche 3 novembre 14h00; 15h00; 16h30; 17h30
Aux Ateliers de Bitche _ Nantes
6eur/participant.e
A partir de 7 ans
Infos et réservation à ovnidelaville@gmail.com

Détails

Début :
25 octobre 25+01:00 19 h 00 min
Fin :
3 novembre 03+01:00 19 h 30 min
Prix :
Prix Soutien
Catégorie de l'événement:

Organisateur

ANMAL SOCIAL / SAUVAGERIE PROD.